Lésions du ligament croisé : diagnostic, traitement et perspectives de guérison

traitement ligament croisé

Les ligaments croisés sont les principaux responsables de la stabilité du genou. Ils sont tendus entre le fémur et le tibia, et passent à l’intérieur de l’articulation. Ils sont appelés « ligaments croisés » parce qu’ils se croisent au centre de l’articulation. Les ligaments croisés antérieur et postérieur empêchent respectivement le déplacement antérieur ou postérieur du tibia par rapport au fémur. La direction des ligaments croisés, qui est asymétrique par rapport aux axes du corps, signifie qu’ils jouent également un rôle décisif dans la stabilité torsionnelle et médio-latérale de l’articulation.

Comment les ligaments croisés se rompent-ils ?

Les ligaments croisés se rompent essentiellement à la suite d’un traumatisme de type déformation. Le ligament croisé antérieur est plus exposé aux lésions. Souvent, la rupture d’un ligament croisé s’accompagne également d’une lésion des ligaments collatéraux et des ménisques, ne constituant ainsi qu’un élément d’une lésion complexe capsulaire-méniscale-ligamentaire. Quels que soient les symptômes de ligaments croisés que vous puissiez rencontrer, vous pouvez vous confier à aux experts médicaux de la clinique Chirurgie du Sport, située à 28 Boulevard Saint-Marcel, 75005 Paris. Vous pouvez par exemple bénéficier d’une intervention en chirurgie ambulatoire que ce soit pour réparer un traumatisme du genou, de la hanche, de l’épaule ou de la cheville.

Qui est le plus touché ?

En tant que blessure sportive typique (football, ski, etc.), les jeunes et les jeunes adultes actifs sont les plus exposés. Dans les cas aigus, la rupture du ligament croisé se manifeste généralement par une hémarthrose importante, c’est-à-dire un épanchement de sang qui distend l’articulation. La douleur et l’impotence fonctionnelle dépendent de la rupture du ligament, mais aussi des éventuelles lésions associées. Une fois les symptômes aigus disparus en 2 à 3 semaines, s’il n’y a pas de lésions associées, le patient récupère une bonne partie de la fonction articulaire, mais il reste presque toujours une sensation d’instabilité qui empêche la pratique du sport, en particulier les disciplines qui nécessitent des changements de direction rapides ou la course sur terrain irrégulier.

Les examens utiles en cas de lésions du ligament croisé

Le diagnostic des lésions du ligament croisé est purement clinique. Pour confirmer une suspicion clinique précise, le spécialiste demandera une IRM, qui mettra en évidence la rupture partielle ou totale des faisceaux ligamentaires et les éventuelles lésions associées. Le mieux est d’éviter de réaliser l’examen lorsque le genou est gonflé, car les images seraient moins significatives. par conséquent, soit il est réalisé immédiatement après la blessure, soit il vaut mieux attendre que le gonflement se soit résorbé.

Un ligament croisé blessé peut-il guérir ?

Le ligament croisé postérieur, bien vascularisé, peut cicatriser à condition de ne pas être sollicité pendant quelques semaines. Le ligament croisé antérieur, en revanche, ne peut pas cicatriser, car sa vascularisation est insuffisante pour soutenir les processus de réparation. Une fois rompu, il dégénère de manière irréversible.

Comment traiter les lésions du ligament croisé ?

Le ligament croisé postérieur (LCP) pouvant cicatriser spontanément, il importe que le traitement d’urgence du genou traumatisé soit adapté : une immobilisation en extension pendant 5 à 6 semaines est nécessaire pour obtenir la cicatrisation du ligament (qui se détache en extension). Par la suite, un programme de rééducation pour la récupération de l’articulation sera mis en place. Ce n’est qu’en cas de laxité postérieure symptomatique persistante (souvent due à une reconnaissance tardive de la lésion) que l’on a recours à une reconstruction chirurgicale. Le LCA n’étant pas susceptible de guérir, il ne nécessite pas de mesures spécifiques en cas d’urgence.

Il suffit d’immobiliser le genou pendant quelques jours jusqu’à ce que l’épanchement et la douleur aient disparu, puis de reprendre progressivement une vie normale. Lorsque l’épanchement est important, le spécialiste peut décider de ponctionner l’articulation pour évacuer la collection de sang (arthrocentèse) et réduire les symptômes. Un programme de rééducation visant à renforcer le quadriceps est fondamental pour restaurer la stabilité du genou, en remplaçant partiellement la fonction du ligament blessé.